Lever tranquille après une bonne nuit de sommeil et avant une journée de travail au champ bien chargée. Les objectifs de la journée sont multiples : installer la serre, enlever le paillage hivernal, repositionner l’irrigation goutte-à-goutte à même le sol, désherber, semer et planter les plates-bandes.
Tous unis, nous avons déployé la bâche plastique sur les arceaux métalliques avant de la fixer grâce à des ficelles sur la structure. En quelques minutes, sous le soleil, l’intérieur du tunnel plastique est devenu une ambiance tropicale idéale pour les cultures de tomates, pastèques et melons.
L’après-midi, nous avons enlevé la protection hivernale contre les adventices pour mettre en place des plants. Grâce aux explications d’Alain, nous avons découvert et compris comment former un sol fertile. En deux ans, le sol est en effet redevenu foncé, car riche en humus, et friable donc « vivant », c’est-à-dire colonisé par des lombrics, des insectes et tous les micro-organismes favorables à sa fertilité.
Mi-juin, sous ce climat de moyenne montagne, il est maintenant possible d’installer les cultures en pleine terre. Les conditions sont donc réunies pour mettre en terre des plants de courges Butternut, des potimarrons et des tournesols mais aussi semer haricots, fèves et pois. Les tiges de tournesol serviront comme tuteur aux plantes grimpantes que sont ces plantes légumineuses. Le cordeau est tiré pour chaque rang, les plants et poquets sont espacés sur la ligne selon l’espace dont chaque espèce a besoin pour se développer. Le trou est creusé grâce au plantoir. Chaque plant est mis en terre avant d’être entouré de paille pour garder l’humidité et éviter le développement de plantes concurrentes. Bien organisés, nous réalisons ce travail méticuleux et essentiel pour la réussite de ces cultures extérieures et sous la serre. Après cette journée de travail, exténués, nous regagnons l’hébergement pour profiter de la piscine !